Marco von Orelli, Max E. Keller, Sheldon Suter Blow, Strike & Touch – hatOLOGY 732 by Marc Medwin 2017-12-13 hatOLOGY and related labels set the bar for excellent sound many years ago, and this border-blurring trio session continues the trend of excellence. The three players have been captured live, and their placement along the soundstage is perfect either for speaker or headphone listening. There is enough isolation to trap every nuance but enough ambiance to allow each sound to breathe and to elucidate its relationship to its surroundings. All of this would be for naught if the music failed to compel. Fortunately, each track blazes with a mixture of subtlety and raw power, often held in check but occasionally let loose. Sample the fiery moments of „Jagdhund,“ where trumpeter Marco von Orelli screams, growls and cajoles from a point just left of center stage, pianist Max E. Keller and drummer Sheldon Suter interjecting, punctuating and generally egging the trumpeter on to new heights of raw expression. Those brimstone-laden passages stand in direct contrast with much more delicately balanced portions of the „Miniatur“ series. The last finds Keller stating stark thirds in the piano’s lower register, while the fifth has him inside the piano in long passages of pseudo-drone. By contrast to both of these, there is von Orelli’s wistfully gorgeous and dynamically diverse solo work on „Albero Genealogico.“ In a similarly reflective vein, Suter gets his chance to stretch on „Nacht Schichten.“ His drum dialogue uses pitch as its unifying factor, the many and nuanced changes complemented by von Orelli’s low-register growls. Most of the interaction is pointillist, in true European improvised music fashion, but certainly not all. There is sustain to spare and a constant juxtaposition of sound and space that keeps the music fresh as it ultimately resolves anything approaching macrocosmic resolution. This is an addicting set, and, unlike so many live recordings that simply don’t work on record, it must have been just as powerful in concert as it is for home listening. |
Kulturtipp 2017-10-16 Nr 22/17 ![]() |
The members of this experimental Swiss trio have been significant contributors to the avant-garde, or perhaps outside realm of European jazz circles for many years. But this album is bundled with perpetual reconstruction efforts, drifting sequences and mini-themes that are sometimes meditative in scope amid several transient pieces that intersect the full-length works. Nonetheless, the musicians craft an intimate portraiture framed on textural shadings, trumpeter Marco von Orelli’s multiphonics and segments where pianist Max E. Keller summons darkness via asymmetrical movements, embedded within the intricately executed inner-workings. |
News on HatHut and new pieces of music Ciò che emerge è la particolare timbrica che si vuole connettere: Von Orelli propone una tromba cangiante, che sta tra il permaloso e il menefreghismo (frutto di un uso sapiente delle estensioni dello strumento); dal canto suo, Keller mette davanti a tutto l’instabilità pianistica tipica delle conduzioni contemporanee, mentre Suter lavora molto sull’esalazione sonora di piatti e parti percussive della batteria. Tutto conferma la bontà e la riuscita di Blow, Strike & Touch. e invita, ai fini di un raffronto proficuo, ad approfondire musicisti e registrazioni passate. |
Marco von Orelli / Max E. Keller / Sheldon Sutter – Blow, Strike and Touch by franpisunship – 30 août 2017 HatHut est un chat. Un label habile, qui retombe sur ses pattes et se moque de la gravité, mais qui surtout semble avoir neuf vies, et peut être quelques supplémentaires, avec des cœurs flambants neufs mais une enveloppe corporelle qui semble pour le moment être la même. Longtemps, on l’a donné pour mort, et puis autour des quarante ans d’existence, ce fut comme un ultime sursaut. Un dernier souffle ? A croire que non, puisqu’après une nouvelle pose, le label revit, relancé par Outhere qui semble vouloir faire plus qu’exploiter l’imposant back catalogue de la légende suisse à tranche orange. La preuve ? Les nouvelles sorties se multiplient, de Christoph Erb, dont nous parlerons très prochainement sur Citizen Jazz à ce présent disque du trompettiste Marco von Orelli auquel le label est depuis longtemps fidèle. Et tant pis s’il a été enregistré en 2014 et qu’entre-deux von Orelli ait enregistré un disque sur le même label avec son Marco von Orelli 5. Blow, Strike and Touch, qui traduit à merveille le propos du présent trio fait parti de ses disques de l’instant qui peuvent donc se permettre le luxe de l’intemporel, à base de souffle, de frappe et d’effleurement. Le trio suisse est un attelage nouveau, mais presque naturel : Marco von Orelli use depuis longtemps ses embouchures sur les chemins tortueux de la composition collective instantanée. Il est régulièrement accompagné du batteur Sheldon Suter, qu’on retrouvait déjà dans l’excellent Big Bold Back Bone à l’énergie parsemée d’électricité. « Jagdhund » (chien de chasse en allemand) le traduit à merveille, avec cette course folle et désordonnée de la batterie qui poursuit tout de même un but obsessionnel et patauge dans tous les marais, même les plus saumâtres, à la recherche des souffles étouffés de la trompette, versatile en diable. Il a beau chercher, et souvent trouver, même pour quelques secondes, on comprend vite que tout ceci est pour le jeu, car les deux improvisateurs ce connaissent très bien, et depuis l’enfance, environnement propice à toutes les libertés. L’autre complice est un pianiste, qui est un des multiples oubliés de ce panorama. Pourtant, il est, dit-on, un des premiers suisses à s’être réclamé du Free Jazz. On a pu l’entendre avec Urs Leimgruber ou encore Hans Hassler. Son approche très marqué par le classique contemporain du XXe siècle fait merveille dans les Miniatures proposées par le trio. Il ne s’agit pas seulement de « Miniatur #1 », où du silence transparaît quelques accords lointain avant que la trompette n’emplisse l’espace de tout son relief, mais surtout de « Miniatur #3 » qui précède « Jagdhund » où en à peine une minute, quelques frôlements des entrailles du piano livrent des informations sur les feulements à venir, qu’on retrouvera aussi sur l’intense « Nacht Schichten » où Keller vient se mêler aux remous qui n’ont absolument rien d’un tendre clapotis. C’était déjà le cas pour Big Bold Back Bone, et sans doute plus encore ici, alors que les instruments sans électricités ne semblent constitués que de fluides organiques, mais la musique de von Orelli fait souvent songer à Kaze. Une musique où percole les particules élémentaires dispersées au gré des vents hostiles et des canicules soudaines que cette musique brute harmonise par la simple chimie. |
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By Shaking the Squid, May 23, 2017 – the Squid’s Ear |
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Auf der Weltkarte des Jazz ist die Schweiz ein wichtiger Ort – nicht zuletzt, weil mehrere namhafte unabhängige Labels hier zu Hause sind. Eines von ihnen ist das 1975 von Werner X. Uehlinger gegründete, in Basel ansässige Unternehmen HatHut Records, das hauptsächlich im Bereich der freien Improvisation und der Avantgarde tätig ist… Auch in diesem Frühjahr präsentiert das Label sowohl packende Neuerscheinungen als auch Klassiker der Moderne. Zur HatHut-Familie zählt auch der immer noch junge Schweizer Trompeter Marco von Orelli. Der Basler hat schon mit seinem Debüt «Close Ties on Hidden Lanes» (2012) überzeugt. Auf seiner neuen CD präsentiert er sich im Trio mit dem Pianisten Max E. Keller und dem Schlagzeuger Sheldon Suter. Auch hier geht es um Improvisation, um ein Gespräch auf Augenhöhe. Aufgenommen wurde das Konzert am 2. April 2014 im Theater am Gleis in Winterthur. Fazit: Der Free Jazz lebt. Nicht zuletzt dank Werner X. Uehlinger. Chapeau! |
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